Stage en seconde : Défi ou dérive ?

Rédigé le 15/11/2023


Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale, a exhorté les chefs d'entreprise à s'impliquer activement dans l'orientation des jeunes en accueillant des lycéens pour des stages obligatoires en Seconde en juin.

C'est la première fois qu'un ministre de l'Éducation nationale s'adresse à l'assemblée permanente du Medef, soulignant un besoin accru de collaboration entre le secteur de l'éducation et le monde économique.

L'organisation de ces stages pour 550.000 élèves de Seconde nécessitera une mobilisation importante des entreprises, ce qui pourrait représenter un défi logistique.

Bien que différent des stages de Troisième, le volume d'élèves impliqués pourrait susciter des préoccupations parmi les chefs d'entreprise quant à leur capacité à offrir des stages de qualité.

Les stages sont envisagés comme un moyen d'améliorer l'orientation des élèves et de leur donner une meilleure compréhension du monde professionnel.

Le ministre a insisté sur la nécessité d'avoir des stages de qualité en nombre suffisant pour répondre aux besoins des élèves.

La CFTC EPR sera vigilante sur les points suivants :

·  Conditions de Travail des Enseignants et des Élèves : La CFTC EPR est attachée aux conditions de travail. Aussi, il est fondamental que ces stages ne surchargent ni les enseignants ni les élèves. Il est crucial que l'ajout de ces stages dans le cursus scolaire n'entraîne pas une augmentation de la charge de travail pour les enseignants.

·  Qualité de l'Éducation : La CFTC EPR souhaite des garanties que ces stages offrent une véritable valeur éducative et ne sont pas simplement une formalité. Les stages doivent être penser de manière à enrichir le parcours éducatif des élèves. Ces stages doivent permettre d’acquérir des compétences pratiques et une meilleure compréhension du monde du travail.