Lors du Conseil Supérieur de l’Éducation, la CFTC-EPR a interpellé le ministère de l’Éducation nationale sur la problématique croissante des épisodes de canicule.
En réponse, le ministère a souligné qu’un travail conséquent a été mené en collaboration avec l’ensemble des collectivités territoriales afin d’anticiper et de faire face à ce dérèglement climatique.
La CFTC-EPR a cependant tenu à poser une question centrale : « Comment construit-on, et comment reconstruit-on ? »
Le ministère a reconnu que la question de la résistance des bâtiments scolaires, tant au froid qu’à la chaleur, constitue une priorité. Toutefois, il a précisé que la rénovation du bâti scolaire requiert des moyens financiers importants et du temps, ce qui implique que l’adaptation de l’ensemble des établissements prendra encore de nombreuses années.
L’administration a également rappelé que la gestion de ce type de crise relève des autorités locales, et plus particulièrement des Préfets, la notion même de canicule présentant des spécificités territoriales qui justifient une approche décentralisée.
Par ailleurs, le ministère a indiqué que cette problématique devait aussi être articulée avec la question du calendrier scolaire. À ce titre, il a rappelé que les conclusions de la commission spécialisée sur ce sujet ont été transmises à la Convention citoyenne, à l’initiative du Président de la République.
Face à ces constats, la CFTC-EPR renouvelle sa demande de mise en place d’un livre blanc sur le bâti scolaire, avec une attention particulière portée aux établissements du premier degré. Elle tient également à rappeler que l’État, en tant qu’employeur, a l’obligation légale d’assurer la protection de la santé physique et mentale de ses agents.
Philippe LEHERICEY, Représentant CFTC au CSE, en présence de Mme La Ministre de l'Education nationale, lors du CSE.