Enseigner le français après 30 minutes d’entretien ? Une expérimentation qui interroge…
À la rentrée 2026-2027, l’Académie de Dijon testera une mesure controversée : permettre à des enseignants certifiés dans une autre matière d’enseigner le français après un simple entretien de 30 minutes.
La ministre de l’Éducation nationale justifie cette initiative par la pénurie de candidats, due notamment à la réforme du concours au niveau Master 2. Elle promet des enseignants « expérimentés », dont les compétences seront « vérifiées » et qui seront « accompagnés ».
Mais peut-on vraiment garantir la qualité de l’enseignement avec une telle approche ?
La CFTC EPR comprend les enjeux de recrutement, mais refuse qu’on abaisse le niveau d’exigence des qualifications, au détriment :
- de la qualité pédagogique,
- du respect du métier d’enseignant,
- et de la valorisation des savoirs disciplinaires.
Ce métier mérite mieux qu’un entretien éclair !